Sculpture...

Passagers en transit, les voyageurs de Maria Grazia Surace traversent la vie dans une solitude inouïe. Avec leur grand manteau et leur chapeau, ils sont personne. Ils sont tout le monde. Ils sont anonymes, hésitant à la croisée des chemins avec leur valise toujours trop lourde à porter qu’ils ne se résolvent pas à abandonner – car on ne triche pas avec la destinée –, poursuivant sur leur lancée, vite, ne faisant que passer. Ici guère de légèreté, si ce n’est dans la dynamique du mouvement. Même l’oiseau se fait enclume. Les voyageurs sont un cri muet et corseté, prisonnier de la matière, un cri trompeusement lisse muré dans la terre et la pierre. Mais leur carapace durcie par la vie parfois se fissure et se fendille. Jusqu’à la faille qui laisse échapper du géant arrêté une petite âme pressée, un pilote terrifié. Et quand enfin redressés ils paraissent avoir trouvé la voie et, guidés par une main charitable, marchent d’un bon pas, ils semblent déjà dans l’au-delà, tirant leur révérence sans jamais se départir d’une sublime élégance.

Céline Grasser

 

Passengers in transit, Maria Grazia Surace’s travellers navigate through life in incredible isolation. With their large coats and hats, they are nobody. Or everybody. Anonymous individuals, they hesitate at crossroads, carrying impossibly heavy suitcases, which they cannot resolve to abandon.  For one cannot cheat destiny. They forge ahead, quickly, only passing through. Lightness only appears here in the dynamics of movement. Even the bird is an anvil. The travellers, captured in the material, represent a mute and muffled cry, a deceptively smooth cry walled in earth and stone. Yet their life-hardened shell sometimes fissures and crackles. And the cracks release from the stilled giant a tiny hurried soul, a terrified pilot. When, appearing to have found the way, they finally straighten up and, guided by a charitable hand, walk at a good pace, they already seem to belong to another world, bowing out without ever abandoning their sublime elegance.

Céline Grasser

 

Passeggeri in transito, i viaggiatori di Maria Grazia SURACE, attraversano la vita in una solitudine incommensurabile. Vestiti di cappotto e cappello sono il signor nessuno e nello stesso tempo tutti noi. Sono anonimi, esitanti al crocevia di strade divergenti con la loro valigia sempre troppo pesante che non si decidono a abbandonare - dato che con il destino non si bara - perseverando nel loro slancio, rapidi, non facendo che passare. Qui non cé leggerezza, se non fosse che per la dinamica del movimento. Persino l’uccello si fa incudine. I viaggiatori sono un grido muto e sostenuto, prigioniero della materia, un grido falsamente liscio, murato nella terra e la pietra. Ma la loro corazza indurita dalla vita talvolta si crepa e si fessura. Fino alla fenditura che lascia sfuggire dal gigante immobile un’animuccia frettolosa, un pilota terrorizzato. E quando infine eretti, sembra che abbiano trovato la via e, guidati da una mano caritatevole, sembrano già dall’altra parte, riveriscono senza mai abbandonare una sublime eleganza.

Céline Grasser

Le gaucher

terre cuite engobée

cm 29 x 20 x 23,5

code 437

Voyageur

bronze

cm 30 x 20 x 25

code 376

Voyageur

bronze

cm 20h x 25 x 15

code 368

Fuite

terre cuite, oxyde et verre bleu

cm. 32,5 x 18,5 x 19h

code 446

 

Voyageur

terre cuite, oxyde

cm. 26 x 15 x 28

code 442

Voyageur dans l'effort

terre cuite, engobe, oxydes

cm. 40 x 19 x 21

code 445

 

471-1di8WS

Couple de voyageurs

Bronze

cm. 42,5 x 18 x 9

code 471

Voyageur métaphysique

Terre cuite patinée

cm. 14 x 19 x 38

code 411

Voltigeant au sommet

bronze

cm. 22 x 14 x 46,5

443

 

En marchant

bronze

cm. 32,5 x 14 x 28

code 406

Evoluzione

terrecuite engobée, enjoliveur

cm. 50x50

collection publique (Museo dell'Automobile di Torino)

Passaggi

terrecuite engobée

cm. 85x40

collection publique (Comunità Montana Val di Susa)

Allô, allô!

bas relief

terrecuite engobée

cm. 35x30